Cette fois, ce n’est pas un roman. Elisabeth Le Borgne, autrice prolifique et habitante de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, a sorti un nouvel ouvrage, Femmes de papier, dans lequel elle retrace l’histoire de 12 femmes aux destins hors du commun.
« Je n’ai pas choisi de faire ce travail. Je n’ai pas non plus choisi les héroïnes de ce livre. Ce sont elles qui m’ont choisie l’une après l’autre à partir de novembre 2021 », annonce l’écrivaine dès la première page.
À travers la lecture de biographies de femmes plus ou moins célèbres trouvées dans des boîtes à livres ou offertes par ses proches, elle trace des portraits précis de femmes à la destinée extraordinaire, auxquels elle mêle son histoire personnelle, ses souvenirs, ses douleurs.
Des femmes aux destins extraordinaires
La première héroïne est Tsacagawea, une jeune indienne shoshone, une exploratrice qui a contribué à la réussite de l’expédition Lewis et Clark (traversée des États-Unis par voie terrestre jusqu’au Pacifique). L’admiration portée par Elisabeth à cette femme est flagrante.
Elle revisite ensuite le mythe Tristan et Iseult où elle épingle sans concession Tristan, « un menteur », et Iseult, pour laquelle elle « garde une dent dure » en la qualifiant même de « chipie ».
Puis, nous découvrons Sophie, la mère de Victor Hugo, l’espionne Mata Hari, Hester aux doigts d’or…
L’amour semble être le moteur de plusieurs personnages même s’il n’est pas partagé ou si les violences sont présentes. L’écrivaine n’hésite pas à exprimer sa colère face à ces hommes violents, lâches, qui ne savent pas aimer.
Elisabeth Le Borgne conclut sur son propre destin, sa volonté de faire des études littéraires. Bien lui en a pris, car ce livre nous en apprend beaucoup sur des femmes de papier extraordinaires.
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